Une caméra est retrouvée dans un minibus stationné près du lieu d'un évènement organisé par une organisation politique de gauche. Elle est installée à l'arrière du véhicule, sur une étagère, dans une caisse en plastique dont un côté a été remplacé par une vitre teintée. Le minibus était déguisé en véhicule d'artisan, avec du matériel de travail bien visible, des outils et des gobelets de cafés vides sur le siège passager.

Deux caméras sont retrouvées dans une voiture stationnée dans une rue. Elles sont installées sur la plage arrière, respectivement dans un panier et dans un sac. Un faisceau de câbles, dissimulé sous des serviettes, mène au coffre du véhicule. Les objectifs des caméras sont orientés vers une entrée d’immeuble et un trottoir.

Un dispositif de surveillance par localisation est retrouvé sous la voiture d'un activiste qui avait été arrêté deux jours aupravant sur la base d'un mandat d'arrêt. Il est fixé sous l'essieu arrière de la voiture à l'aide d'aimants puissants. Le dispositif est équipé d'une batterie, d'une antenne de téléphonie mobile et d'une carte SIM.

Un microphone est trouvé dans une voiture. Il est caché à l'intérieur du véhicule. La nuit précédant la découverte du dispositif, l'une des vitres de la voiture a été brisée, quelques objets à l'intérieur ont été volés et quatre hommes ont été vus en train de trafiquer le véhicule - le vol était vraisemblablement une couverture pour l'installation du dispositif.

Une balise GPS et un microphone sont retrouvés dans une voiture. Le dispositif est attaché à l'aide d'aimants puissants. Il contient une carte SIM.

Un AirTag - un dispositif de suivi commercialisé par Apple - est retrouvé sur un scooter. Il est caché à l'intérieur du coussin du siège du scooter, dans lequel il a été inséré par une fente apparemment faite avec une sorte de lame. Il a un diamètre approximatif de 3 centimètres et une hauteur de moins d'un centimètre.

Un AirTag - un dispositif de suivi commercialisé par Apple - est retrouvé scotché sous un vélo. Il a un diamètre d'environ 3,5 centimètres.

Trois caméras de surveillance sont retrouvées dans un bâtiment, pointées sur l'entrée d'un wagenplatz (une communauté politique de gauche au sein de laquelle les gens vivent en caravanes). Elles sont situées dans une pièce fermée à clé, au sixième étage d'un immeuble proche du wagenplatz - l'immeuble en question est vacant, à l'exception du premier étage qui est occupé par un projet culturel de gauche. L'une des caméras est une "Sony ISO 409600 Extreme Sensitivety 4K" avec un téléobjectif "Sony SEL 600mm F4 GM OSS E-mount" de haute qualité. Les deux autres caméras sont des caméras IP de modèle "Panasonic WV-S6131".

Les trois caméras sont connectées à un dispositif de gestion vidéo "G-ST 500+/8R Gscope055" commercialisé par l'entreprise allemande Geutebrück, qui est équipé d'une carte SIM Telekom et d'un SSD de 2 To. Le SSD contient des fichiers vidéo datés de novembre et décembre 2022 au format GBF (Geutebrück Backup File), qui ne peuvent être ouverts qu'avec le logiciel propriétaire de l'entreprise. Il y a trois fichiers par jour, chacun pouvant être attribué à une caméra. La taille des fichiers indique une surveillance vidéo continue et sur le long terme.

Un autre disque situé dans la pièce (de modèle "Samsung Portable SSD T5") contient des fichiers vidéo GBF supplémentaires datant de septembre et octobre 2022, ainsi que deux images prises par les caméras IP datant d'août 2022 et montrant l'entrée du wagenplatz, des personnes et des véhicules.

L'ensemble de l'installation est alimenté par une prise murale à l'aide d'un dispositif "Antrax SwitchBox-GSM" qui contient une autre carte SIM Telekom, permettant d'allumer et d'éteindre l'installation via le réseau de téléphonie mobile. Les caméras IP sont alimentées par le dispositif de gestion vidéo via Ethernet (grâce à un dispositif "Delock Gigabit PoE+ Splitter").

Une caméra et un microphone sont retrouvés sur un vélo en Bavière (Allemagne). Ils sont cachés sous la selle du vélo, à l'intérieur d'un conteneur ressemblant à une trousse à outils. Le dispositif est composé d'une unité principale (~ 12 x 12 x 0.5 cm) reliée à une caméra (max 1 x 1 x 1 cm), un microphone, une batterie (25 x 5 x 4 cm, Li-ion, 3.7 V, 60 Wh, 16.0 Ah), un modem (EM7565 Sierra Wireless), une carte SIM (Telekom), une antenne GSM et une antenne 4G (Antenova SR4L002). La caméra pointe vers l'extérieur à travers un minuscule trou, dirigée vers l'entrée du domicile sous surveillance - il est impossible de l'identifier à l'œil nu. Quelques minutes après que le dispositif de surveillance ait été repéré et retiré, les espions présumés viennent récupérer leur vélo.

Un microphone est retrouvé dans un appartement à Rome, Italie. Il est caché à l'arrière du four de la cuisine. Il est alimenté par l'alimentation électrique du four, et est également équippé d'une batterie.

Deux caméras sont retrouvées dans la rue, près de lieux politiques auto-gérés. Chaque caméra est dans une boîte attachée à un poteau électrique. Elles sont capables de filmer les entrées et alentours des lieux. Elles étaient présentes - pas forcément en continu - depuis 2019. Après la découverte de la première caméra, la deuxième a été retirée par les services de renseignement de l'État.

Un microphone est retrouvé dans un lieu anarchiste. Le dispositif est caché dans une prise de courant. Il est équippé d'un micro, de deux antennes, d'une carte SIM, d'une carte mémoire et d'une batterie.

Deux balises GPS sont retrouvées sous un véhicule (la deuxième est retrouvée quelques jours après que la première ait été retrouvée et retirée). Elles sont attachées à l'aide d'aimants puissants dans un espace creux entre le revêtement en plastique du pare-chocs et la carrosserie, précisément derrière la roue arrière gauche. Chaque balise est constituée de deux boîtiers métalliques reliés par un câble. Le premier contient un pack de batteries, et le deuxième la balise elle-même, y compris une batterie plus petite, deux antennes, et une carte SIM.

Les photos du dispositif montrent qu'une balise de modèle NavKos T, commercialisée par l'entreprise allemande DESAG Telematic, faisait partie du dispositif. Cela semble indiquer que le dispositif a été fourni par l'entreprise allemande DESAG Telematic.

Un dispositif de surveillance audio est retrouvé à la bibliothèque anarchiste Libertad à Paris. Le dispositif est caché à l'intérieur de l'imprimante-photocopieuse de la bibliothèque. Il est composé de deux micros, d'une antenne, d'un transformateur, d'une batterie, d'un boîtier contenant une carte électronique, d'une carte SD de 64 Go et d'une carte SIM du fournisseur de téléphonie mobile Orange. D'après le communiqué ayant annoncé la découverte du dispositif, il s'agit d'un dispositif de surveillance de modèle RB800 commercialisé par l'entreprise italienne Innova.

Une analyse de la carte SD a montré que :

• L’appareil était doté d’une fonctionnalité d'"activation sonore", c’est-à-dire qu’il ne s’activait que lorsque son microphone captait un niveau sonore suffisamment important. Au cours de la période d’un mois et demi précédant sa découverte, il s’est ainsi activé 2061 fois, avec une durée minimum d’activation de 58 secondes, une durée maximum de 12 heures et une durée moyenne de 10 minutes.
• Lorsque l’appareil était "activé" par le niveau sonore, il transmettait des données sur le réseau téléphonique (a priori, les données audio capturées par son microphone), généralement à une vitesse de quelques Ko/s, avec des pics à 100 Ko/s.
• La température de l’appareil a varié entre 14°C et 50°C, avec une moyenne de 22°C. Sa température augmentait fortement lorsqu’il transmettait des données.

Une caméra de surveillance est retrouvée à l'entrée du village, pointée vers le domicile d'un militant écologiste. La caméra, sortant à peine du sol, est recouverte de ronces et d’herbe. Elle est reliée à un routeur Pepwave et à deux mallettes renfermant des batteries lithium de haute technologie étiquetées Accuwatt, dissimulées dans un fossé, sous une bâche et un filet de camouflage.

Les batteries de haute technologie retrouvées avec les caméras sont commercialisées par l'entreprise Accuwatt, spécialisée dans les batteries à destination des armées et des agences de maintien de l'ordre.

Une balise GPS et un dispositif d'enregistrement audio sont retrouvés dans une voiture. Ils sont situés derrière un revêtement du plafonnier avant. Ils sont reliés entre eux par un câble électrique et alimentés par l’alimentation du plafonnier arrière. La balise GPS contient, entre autres, un récepteur GPS « u-blox MAX-M8 », un slot pour cartes avec une carte microSD de 16 Go, une puce de téléphonie mobile « u-blox LISA-U230 » avec une carte SIM Telekom, ainsi qu'un module d’antenne tripolaire amovible. Le dispositif d'enregistrement audio contient un convertisseur de tension, une batterie lithium-ion de 3,7 V et 550 mAh et un petit circuit imprimé, qui contient lui-même une carte microSD de 32 Go et l’antenne « NN01-104 » produite par l’entreprise Ignion (anciennement Fractus). Le dispositif d'enregistrement audio est reliée au microphone, déjà existant, du kit mains libres, qui se trouve derrière un cache au-dessus du rétroviseur.

Un dispositif de surveillance par localisation et deux microphones sont retrouvés dans une voiture. Le dispositif de surveillance par localisation est relié à l’alimentation du contrôleur, sous le volant, vers la gauche. Il est fixé par un aimant, du ruban adhésif et du tissu isolant thermique. Les microphones sont situés au bout d'un long câble qui suit l’intérieur des revêtements des montants latéraux du pare-brise, jusqu’au ciel de toit. Le dispositif de surveillance par localisation utilise le système de positionnement GLONASS et est composé d’une antenne reliée à un boîtier récepteur de position multifréquence, qui contient une carte micro SIM.

Trois caméras de surveillance sont retrouvées en surplomb d'une auberge très fréquentée. Elles sont enterrées dans une colline à une certaine distance de l'auberge. Elles comprennent un émetteur et un lot de batteries.

Une balise GPS est trouvée sous une voiture. Elle est située au niveau du bas de caisse avant-droit. En septembre 2020, le propriétaire du véhicule avait été mis en cause dans le cadre d'une enquête sur l'incendie de plusieurs tours de téléphonie mobile, avant d'être mis hors de cause et libéré. Le dispositif était installé depuis mai 2020, d'après les flics.

Un dispositif d'écoute est retrouvé dans une zone de lotissement. Il est déguisé en pierre. Il contient deux microphones.

Un dispositif de surveillance est découvert à l'intérieur du smartphone de la directrice de campagne d'une activiste anti-corruption russe. Il comprend une carte SIM, un microphone, un traceur GPS et un microcircuit pour amplifier le signal radio. Certains composants du téléphone ont été modifiés pour faire de la place au dispositif de surveillance. Le dispositif a été installé alors que la propriétaire du téléphone était en détention et que son téléphone avait été confisqué. Le dispositif a probablement été installé par le FSB (Service fédéral de sécurité).

Une balise GPS et un microphone sont retrouvés dans une voiture. Les deux dispositifs ont été installés séparément, chacun dans l'un des appuis-tête des sièges avant. Les appuis-tête ont été ouverts et ont été recollés après l’installation des mouchards. Les deux appareils étaient équipés de deux batteries chacun. Le premier appareil, qui est apparemment l’unité de contrôle, est équipé d’un module GSM pour envoyer aux flics les données GPS et les fichiers audio enregistrés, via la carte SIM. Sur l’unité de contrôle elle-même, il y avait une antenne GPS/GSM, la connexion aux batteries et un microphone. À l’intérieur de l’appareil, on a pu trouver une carte SIM de "Deutsche Telekom". Le second dispositif semble être le véritable dispositif de surveillance audio. Il dispose lui aussi d’une connexion aux batteries, d’une antenne plus petite et de deux micros, qui ont été collés dans les trous pour le support du siège, avec un rembourrage anti-vibration. Cet appareil était équipé d’une carte SD, mais il n’y avait plus de fichiers audio stockés dedans. Apparemment, la carte SD servait de support de stockage des données du système d’exploitation et pour le stockage temporaire des données enregistrées. Selon ce qu’on sait en ce moment, la balise GPS a été installée en août 2019 et le dispositif d’écoute destiné à « la surveillance intérieure d’un véhicule » courant ou après septembre 2019. Ces appareils ont évidemment été installés par la police criminelle fédérale (BKA) dans le but de récupérer des informations sur les personnes accusées dans le cadre de la présente procédure pour "association de malfaiteurs".

Quatre caméras sont retrouvées près de la "ZAD du Carnet", une zone de lutte contre la création d’une zone industrielle, en Loire-Atlantique, dans l’ouest de la France. Les quatre caméras, dissimulées près d’un portail d’accès à la zone, sont camouflées dans une fausse bûche d'arbre et de fausses pierres. Elles filmaient en continu et étaient reliées, via des câbles enterrés, à des grosses batteries et modems, également dissimulés, permettant d’envoyer directement les images à un poste à distance. Par ailleurs, la mention "Allwan" est visible sur une partie des images retrouvées, ou encore sur une étiquette sur une caméra. Les caméras sont retrouvées le 31 août, et semblent avoir été installées à la veille d’un "weekend de résistance", organisé sur place les 29 et 30 août.

La mention "Allwan", visible sur des images retrouvées sur les dispositifs, ainsi que sur une étiquette sur une caméra, fait penser que les dispositifs ont été fournis par l'entreprise française Allwan Security.

Quatre micros sont retrouvés dans une maison à Follonica. Il y en a un dans chaque pièce. Ils sont connectés au système électrique de la maison à l’aide d’un transformateur et d’une batterie. Chaque appareil est équipé d’une carte SIM et d’une carte mémoire.

D'après la source qui a signalé la découverte des micros, ceux-ci ont été fournis par l'entreprise italienne Lutech.

Des micros sont retrouvés dans le Garage Anarchiste de Pise. Ils sont reliés au système électrique du bâtiment. Les appareils ont été installés dans le cadre d’une enquête ouverte à la suite d’une attaque incendiaire contre un laboratoire de vivisection à Pise.

D'après la source qui a signalé la découverte des micros, ceux-ci ont été fournis par l'entreprise italienne Lutech.

Une balise GPS est retrouvée sur une moto. Elle est attachée avec un aimant. Elle est équipée d’une carte SIM et d’une batterie.

Une balise GPS est retrouvé sur une voiture. Elle est attachée avec un aimant. Elle est équipée d’une carte SIM et d’une batterie.

Un micro et deux balises GPS sont retrouvés sur un véhicule. Une des balises est attachée avec un aimant sur le pare-chocs arrière, du côté droit. L’autre, accompagnée du micro, est placée dans les bouches d’aération qui sont entre l’auvent du pare-brise et le pare-brise. La première balise est équipée d’un accumulateur composé de cinq piles au lithium de 3.6V branchées en série, et d’une carte SIM Omnitel (ancien nom de Vodafone Italia, un opérateur italien). L’autre balise est équipée d’une carte SIM Movistar (opérateur espagnol). Bien que l’utilisation d’une carte Omnitel (opérateur qui n’existe plus) et d’une carte espagnole soit étrange, il semble que ces balises ont été assemblées par les même personnes et sans doute installées au cours des derniers mois.

Un dispositif de surveillance capable d’enregistrer des images et du son est retrouvé pendant un rassemblement devant une prison. L’appareil est situé derrière quelques pierres, dans un mur le long d’un chemin, emballé dans un sac poubelle noir, près de l’endroit où ce genre de rassemblements ont généralement lieu. Il contient une batterie, une carte SD, un micro, et une caméra cachée derrière une pierre percée d’un trou. Il semble que l’appareil ne pouvait pas envoyer les données, qui étaient stockées sur la carte SD. Une analyse du contenu de la carte SD montre que l’appareil a été activé le 3 juin et installé l’après-midi du 7, le jour précédant le rassemblement.

Les photos du dispositif montrent qu'un enregistreur vidéo de modèle DK-PV500E, commercialisé par l'entreprise italienne DSE (Digital Surveillance Equipment), faisait partie du dispositif. Cela semble indiquer que le dispositif a été fourni par l'entreprise italienne DSE.

Une balise GPS et un dispositif d'écoute sont retrouvés dans la voiture d'un républicain irlandais. Les dispositifs sont cachés dans le châssis de la voiture. Peu après la découverte du dispositif, le domicile du propriétaire de la voiture est perquisitionné par la Special Detective Unit (SDU), et le véhicule est saisi.

Des micros sont retrouvés dans un squat. Ils sont situés dans la cuisine. Des dossiers d’enquête montrent que le son qu’ils enregistraient était utilisé pour prouver que les accusés se connaissaient entre elles/eux, se parlaient souvent, étaient préoccupé.e.s par la création par l’État italien d’une base de données ADN et de l’impossibilité de refuser le prélèvement, discutaient d’un texte à publier ou papotaient de leurs affaires.

Six micros et une caméra sont retrouvés dans une maison. Les micros sont situés dans les boîtiers de prises et d’interrupteurs, un au-dessus de l’interphone dans le couloir, deux autres dans le salon, et les trois derniers dans des chambres privées. La caméra est située à l’intérieur de l’interphone du couloir et connectée au micro au-dessus d’elle. Chaque micro est équipé d’une batterie, et à l’exception de celui dans le couloir, d’une carte SIM et d’une carte mémoire. L’objectif de la caméra pouvait observer à travers un petit trou déjà présent dans la structure de l’interphone et légèrement travaillé pour l’adapter à l’appareil.

Un micro est retrouvé dans une voiture. Il est situé dans le ciel du véhicule. Les câbles de l’appareil sont cachés dans la gaine d’isolation. L’appareil est connecté au système électrique de la voiture, de manière à s’allumer lorsque la voiture démarrait. Il est connecté à une carte SIM Vodafone protégée par un code PIN.

Deux micros et une balise GPS sont retrouvés dans la voiture d’une des personnes sous enquête pour l’opération répressive du 15 septembre (voir source). Les micros sont positionnés au-dessus de la tête du conducteur, près de la jonction de la tapisserie du ciel avec le pare-brise. La balise GPS est positionnée dans le cadre des fusibles. Le tout est alimenté par une connexion au câble des phares (phares qui dysfonctionnaient).

Deux micros et une balise GPS sont retrouvés dans une voiture. Les micros sont placés sous la tapisserie du ciel de la voiture, juste au-dessus de la tête du conducteur. La balise GPS, comme d’habitude, est collée à la carrosserie avec un aimant. Les mouchards sont branchés à l’alimentation électrique de la voiture au niveau des pédales, juste en dessous du levier qui permet d’ouvrir le coffre avant.

Trois caméras de surveillance extérieures sont retrouvées dehors, à un évènement organisé en soutien à la lutte contre un projet de centre d’enfouissement de déchets nucléaires. Les caméras sont toutes situées le long d’un chemin de 250m qui mène au lieu de l’évènement. Deux caméras de modèle BOLYGUARD MG983G sont retrouvées par terre dans l’herbe et dans un buisson, à 80cm du sol et sont recouvertes d’un genre de résille de camouflage. La troisième caméra, de modèle RECONYX HYPERFIRE SM750, est retrouvée sur un tronc d’arbre, à 1m20 du sol et est de couleur vert kaki. Le contenu des cartes SD révèle plusieurs choses : les dispositifs ont été installés le jour même très tôt dans la matinée (entre 3h30 et 4h) ; les trois appareils ont une vision nocturne, deux étaient configurés pour prendre des photos et un pour enregistrer la vidéo et le son ; leurs dispositions permettaient de prendre en photo les plaques d’immatriculations de devant et derrière des voitures roulant sur le chemin ainsi que les personnes qui empruntaient le chemin à pied ; l'une des caméras était inutile du fait de feuilles dans son champ de vision.

D'après la source qui a signalé la découverte des caméras, les caméras qui ont été retrouvées étaient commercialisées par les entreprises RECONYX et Boly, basées aux États-Unis.

Un micro est retrouvé au squat Awhanee. Il est situé dans une multiprise. L’appareil contient un circuit imprimé et une batterie. Il semble que l’appareil ait été installé durant une perquisition plus tôt dans le mois.

Deux micros sont retrouvés chez un compagnon.

Plusieurs dispositifs de surveillance sont installées de 2015 à avril 2018 dans l'ambassade d'Équateur à Londres pour surveiller Julian Assange, fondateur de l'organisation de presse Wikileaks, qui s'y était réfugié depuis 2012. Pendant cette période, les caméras intérieures sont remplacées par des caméras à plus haute résolution équipées de microphones cachés ; des microphones sont dissimulés à l'intérieur d'un extincteur et au-dessus de l'armoire de rangement de la salle de bain utilisée par Assange ; des autocollants spéciaux sont apposés sur les fenêtres extérieures de l'ambassade pour faciliter l'utilisation d'un microphone laser (capable de capter du son en détectant les vibrations sonores des fenêtres) depuis un bâtiment voisin ; et un dispositif capable de transmettre en temps réel les informations recueillies par les autres dispositifs est installé. Le microphone à l'intérieur de l'extincteur est équipé d'une carte SD et d'une batterie qui est changée toutes les douze heures, tandis que le microphone dans la salle de bain est connecté au système électrique du bâtiment. Les dispositifs sont installés par la société espagnole Undercover Global, officiellement en charge de la sécurité de l'ambassade. Leur installation semble avoir été ordonnée par la Central Intelligence Agency (CIA).

Deux micros, une balise GPS et un transmetteur sont retrouvés dans une voiture. Le tout est collé avec des aimants à la carrosserie au dessus de la portière conducteur et lié au câble électrique qui amène l’électricité à une plafonnière. Il y a aussi une batterie. Les micros sont fixés avec de la patafix au dessus des têtes de conducteur et passager. L’alimentation vient du câble électrique, la batterie, les micros et le GPS sont tous reliés au transmetteur. Dans le transmetteur, une carte SIM de l’opérateur TIM.

Un dispositif de surveillance est découvert à l'intérieur du téléphone de bureau d'un journaliste visé pour son soutien à l'organisation de presse Wikileaks. Le téléphone, un "Cryptophone" basé sur le téléphone de bureau "Snom 870", permet des communications vocales chiffrées avec d'autres Cryptophones. Le dispositif de surveillance comprend un lot de batteries et un module isolé avec plusieurs composants électroniques. Il est capable d'enregistrer ce qui est dit sur le téléphone et peut être déclenché à distance par fréquences radio pour envoyer les données enregistrées. Les composants du téléphone ont été modifiés pour installer le dispositif de surveillance. Le dispositif de surveillance a probablement été installé par la CIA (Central Intelligence Agency).

Un dispositif d'écoute est retrouvé dans l'ancienne maison d'un républicain irlandais, décédé dix ans avant la découverte du dispositif. Le dispositif se compose d'un petit microphone, caché dans le plafond d'une pièce du rez-de-chaussée, ainsi que de plusieurs batteries trouvées sous le plancher d'une chambre à l'étage.

Deux micros sont retrouvés dans l’espace de documentation Il Tribolo. Ils sont cachés dans une prise électrique et dans la boite de dérivation à côté.

Deux micros et une balise GPS sont retrouvés dans une voiture. Il y a également un dispositif muni d’une antenne, d’une carte SIM de l’opérateur TIM et d’une carte mémoire de 16 Go. Le câble d’alimentation est lié aux fusibles et à d’autres câbles positionnés sous le tableau de bord. Les deux micros se trouvent sous le tissu du plafond de la voiture et les câbles arrivent au point d’alimentation en passant par la portière. Le GPS aimanté et le machin avec cartes et l’antenne sont cachés derrière le compteur de vitesse. De ce qu’on a pu vérifier, tout a été placé dans la voiture il y a plus d’un an et les micros enregistraient même quand le moteur de la voiture était éteint, dans un rayon de plusieurs mètres.

Une balise GPS est retrouvée dans une voiture. Le dispositif est placé dans le pare-chocs arrière, attaché à la carrosserie avec des aimants. Il est constitué de batteries interchangeables et d’une carte SIM de l’opérateur Vodafone.

Des micros et une balise GPS sont retrouvés dans une voiture. Le dispositif est placé dans la boîte à fusibles. La voiture avait des problèmes électriques (la batterie s’était déchargée deux fois en un mois, signe d’une consommation anormale d’électricité).

Une micro-caméra est retrouvée dans une maison. Le dispositif est placé dans la cuisine/salle à manger, dans un mur, couvert par du mortier, laissant apparaitre seulement le trou pour l’objectif de la caméra.

Des micros et des balises GPS sont retrouvés dans deux voitures.

Des micros et des balises GPS sont retrouvés dans une voiture. Les micros sont placés entre le tissu et le plafond de la voiture, au niveau de la jonction entre pare-brise et pare-soleil (donnez-y un coup d’œil - depuis l’extérieur on ne le sent pas, il faut faire passer la main entre le métal du plafond et l’attache de la tapisserie). Dans un cas les fils d’alimentation arrivent sous le volant, dans l’autre ils sont liés à la plafonnière.

Un micro-espion est retrouvé dans un local anarchiste à l’intérieur d’une prise électrique non reliée au courant. Son fonctionnement précis n’est pas clair : ou bien il contient une carte SIM grâce à laquelle les curieux peuvent se connecter et écouter les paroles de quelqu’un d’autre, ou bien une batterie d’alimentation. À une extrémité est lisible le sigle ABG.

Un micro est retrouvé au « Laboratoire libertaire Ligera ». Le dispositif est situé à l’intérieur d’un néon du plafond. Il est constitué de 3 piles de 9 volt emballées dans du scotch isolant, avec à leurs deux extrémités un microphone et une antenne.

Des dispositifs d'écoute sont retrouvés dans la maison d'un activiste. Ils sont cachés dans des prises électriques.

Un dispositif de surveillance est retrouvé dans l’école Montessori « Plaisir d’enfance » juste en face de la bibliothèque anarchiste La Discordia, au premier étage, dans un cagibi, au niveau d’une fenêtre donnant sur la bibliothèque. Le dispositif prend la forme d’un « dossier en carton ». Il se présente sous la forme d’un boîtier rectangulaire, bruyant (ventilateurs) d’environ 40x25x25 cm en plastique dur, branché sur secteur (sans batteries). Le boîtier présente un trou d’environ 4 cm de diamètre pour la caméra, trois câbles en sortent au bout desquels se trouvent deux antennes à pointe (probablement des capteurs sonores) et un troisième capteur petit et carré. À l’intérieur du boîtier on trouve du matériel technologique de pointe : un routeur wifi avec deux cartes SIM (Bouygues), un GPS, trois entrées cellulaires, une entrée stéréo ; un processeur ; un dispositif téléphonique avec une carte SIM Orange (ce qui signifie que les données n’étaient pas stockées mais transmises en direct) ; une camera avec deux niveaux de zoom, commandable à distance ; et d’autres types de matériels que nous ne sommes pas parvenus à identifier. Le dispositif était en place depuis au moins la deuxième semaine de juillet 2015.

Un dispositif d'écoute est retrouvé dans la maison d'un républicain irlandais. Le dispositif est intégré à une solive dans un espace situé entre le plafond et le plancher d'une chambre. Il contient plusieurs petits dispositifs d'écoute qui sont rattachés à des lumières.

Deux micros sont retrouvés chez des compagnons. Les dispositifs sont situés à l’intérieur de deux prises électriques. Chaque dispositif est constitué d’un micro relié à un tranformateur et à un engin doté d’une carte micro-SIM.

Un dispositif de géolocalisation est retrouvé sur la voiture d’un.e participant.e au Circumvention Tech Festival, un festival contre la censure et la surveillance d’Internet. Le dispositif est attaché magnétiquement à l’intérieur d’un passage de roue de la voiture. Il est constitué d’une batterie, d’une antenne GPS, d’une antenne GSM et d’une carte SIM Movistar. Les différents composants sont enveloppés dans du ruban adhésif noir et attachés magnétiquement au garde-boue et au châssis de la voiture. Plusieurs pistes laissent penser que le dispositif a pu être placé par des policiers du « Cuerpo Nacional de Policía » (police nationale espagnole).

Un dispositif d'écoute et un dispositif de surveillance par localisation sont retrouvés sur la voiture d'un républicain irlandais. Le dispositif d'écoute est fixé à un passage de roue arrière de la voiture par plusieurs aimants puissants. Le dispositif de surveillance par localisation est situé sous le passage de roue opposé. Le dispositif d'écoute, capable de capter les conversations à l'intérieur et à l'extérieur du véhicule, est alimenté par 12 piles longue durée. Le dispositif de surveillance par localisation semble également être alimenté par des piles.

Trois micros accompagnés de caméras sont retrouvés dans les ruelles autour d’une maison occupée. Les dispositifs pointent sur les différentes entrées de l’habitation.

Les photos des dispositifs montrent que les caméras retrouvées étaient commercialisées par l'entreprise italienne Elkron, qui est devenue une filliale de l'entreprise italienne Urmet en 2012. Cela semble indiquer que les caméras ont été fournies par l'entreprise italienne Elkron.

Une balise GPS et un dispositif d'écoute sont retrouvés sur la voiture d'un républicain irlandais. Certains composants du dispositif - des lots de batteries et un transmetteur - sont cachés derrière le pare-chocs arrière de la voiture.

Un dispositif de surveillance vidéo est découvert dans le quartier de Plagwitz à Leipzig. Il est situé au premier étage d'une maison vacante. Il contient des caméras montées sur des trépieds, qui filment l'espace public à travers les fenêtres.

Deux micros et des scanners portables surveillant l’Asilo Occupato sont retrouvés. Les micros sont dans l’Asilo Occupato, reliés à l’installation électrique. Les scanners portables sont dans une cabine de dérivation des Telecom située à deux pas de la maison occupée.

Un dispositif de surveillance vidéo est découvert dans le quartier de Connewitz à Leipzig. Il est situé au premier étage d'une maison vacante. Il contient une caméra pivotante qui est reliée à un enregistreur avec disque dur et peut être contrôlée via une connexion mobile LTE, et une pile pour alimenter le dispositif. Par une fenêtre, la caméra a vue sur le trottoir, plusieurs entrées d'immeubles et plusieurs fenêtres d'appartements. Le dispositif ne peut pas être vu de l'extérieur, les diodes lumineuses ont été spécialement masquées.

Deux caméras sont retrouvées en face de l’Asilo Occupato. Les dispositifs sont camouflés dans un faux boîtier de l’Enel (EDF italienne) accroché au premier étage d’un immeuble.

Le logo de l'entreprise italienne Gruppo TRS, qui a été achetée en 2012 par l'entreprise italienne Atet, est visible sur les photos des dispositifs. Cela semble indiquer que les dispositifs ont été fournis par l'entreprise italienne Atet.

Une caméra est retrouvée dans un immeuble résidentiel proche d'un centre social, dans une petite pièce fermée à clé au 12ème étage, au niveau d'une fenêtre donnant sur l'entrée principale du centre social. La caméra est montée sur un trépied et alimentée par une prise de courant située dans une autre pièce fermée à clé, par le biais d'un câble installé à l'extérieur sur le toit. L'immeuble résidentiel est situé à environ 260 mètres du centre social.

Un dispositif de surveillance par localisation est retrouvé sur un camion. Il est attaché avec un aimant au châssis du camion.

Un dispositif de surveillance par localisation est retrouvé sur la camionnette d'un républicain irlandais. Le dispositif est caché sous un passage de roue du véhicule. Il est recouvert de caoutchouc noir, contient une batterie longue durée et porte un numéro de série militaire britannique. Peu après la découverte du dispositif, le domicile du propriétaire de la camionnette est envahi par les forces de police dans le but apparent de récupérer le dispositif.

Une caméra de surveillance de la police est retrouvée dans un hôpital, pointée sur le squat Kasa de la Muntanya.

Deux dispositifs d'écoute bluetooth et un dispositif de surveillance par localisation sont retrouvés dans la voiture d'un républicain irlandais. Les dispositifs sont cachés sous le siège du conducteur, sous la moquette de l'espace où le passagèr·e arrière met ses pieds et attachés derrière les sièges arrière.

Des micros sont retrouvés chez des compagnons.

Une balise GPS est retrouvée sous la voiture d'un militant anti-militariste. Il est attaché avec des aiments sous le pare-chocs arrière droit. Il est de même modèle que le dispositif retrouvé à Leipzig en mai 2013, GPRSpack. Il contient des batteries, un récepteur GPS et un module GSM pour envoyer les données récoltées.

Le dispositif GPRSpack a été développé dans le cadre d'une collaboration entre le BLKA (Bureau de la police criminelle de l'État de Bavière) et l'entreprise allemande EBS Electronic. En 2017, EBS Electronic, avec une autre entreprise, est devenue l'entreprise allemande EBS-SYSTART.

Une balise GPS est retrouvée sous une voiture. Elle est attachée avec des aimants à l'intérieur du pare-chocs arrière du véhicule. D'après l'article qui a rapporté la découverte, le modèle du dispositif est GPRSpack. Il contient des batteries, un récepteur GPS et un module GSM pour envoyer les données récoltées.

Le dispositif GPRSpack a été développé dans le cadre d'une collaboration entre le BLKA (Bureau de la police criminelle de l'État de Bavière) et l'entreprise allemande EBS Electronic. En 2017, EBS Electronic, avec une autre entreprise, est devenue l'entreprise allemande EBS-SYSTART.

Un dispositif de surveillance par localisation est trouvé sous la voiture d'une membre d'un groupe antifasciste. Il est caché dans le passage de roue de la voiture. Il avait été placé par des policiers de la Staatsschutz ("Sûreté d'État"). La propriétaire de la voiture a surpris les policiers en train de trafiquer sa voiture dans le garage de son lieu de travail.

Quatre micros de type GSM sont retrouvés dans deux domiciles. Dans le premier domicile, un micro est placé près du bureau où il y a un ordinateur (depuis quelque temps, les hauts-parleurs reliés à cet ordinateur étaient perturbés par une interférence identique à celle d’un téléphone qui reçoit un appel), un autre dans la prise près de la table de la cuisine, le dernier dans la chambre, dans la prise la plus proche du lit (le cache de la prise avait été percé pour diriger le micro vers la tête du lit). Dans le second domicile, un micro est placé dans la chambre, dans la prise la plus proche de la porte, qui donne sur la cuisine, afin de couvrir plusieurs lieux. Les micros du premier domicile sont des téléphones portables de marque Vodafone, avec un transformateur et des antennes avec un circuit préimprimé. Celui du second domicile est un modèle plus ancien, avec deux transformateurs et une antenne à vis.

Deux micros de type GSM avec balise GPS sont retrouvés dans une voiture. Les dispositifs sont placés dans le sous-toit qui héberge la petite lampe de l’habitacle. Ils sont constitués de téléphones portables de marque Vodafone, avec un transformateur et des antennes avec un circuit préimprimé. Les micros sont dirigés vers les sièges de devant.

Deux micros sont retrouvés dans le « spazio anarchico 76/A ». Le dispositif est placé dans les grilles d’aération des deux salles où se déroulent concerts et initiatives. Il est composé de trois piles de 9 volts, montées en parallèle, liées ensemble au micro-émetteur par du scotch isolant, le tout recouvert par du scotch d’emballage.

Un dispositif d’écoute et de géolocalisation est retrouvé sur un scooter. Les différents composants du dispositif sont disposés au niveau du support de la roue de secours, à l’emplacement du réservoir et derrière la grille du klaxon. Le dispositif est basé sur un appareil commercialisé par Telit (un fournisseur italien de technologies sans fils). Le modèle de l’appareil est Telit GM862-GPS. Cet appareil est capable d’écouter à l’aide d’un microphone, de géolocaliser grâce à une antenne GPS, et de transmettre les informations ainsi collectées sur le réseau téléphonique grâce à une antenne GSM. L'appareil est placé au niveau du réservoir, et accompagné d’un transformateur et d’un accumulateur. Les deux antennes (GPS et GSM) sont reliées à l’appareil et aboutissent au niveau du support de la roue de secours. Le microphone, également relié à l’appareil, aboutit derrière la grille du klaxon. Des câbles relient l’appareil au système de démarrage du scooter. Tous ces composants sont attachés au châssis du scooter par des aimants puissants et du ruban adhésif. Ce modèle de scooter n’a pas de batterie (il date du début des années 80) et son moteur génère du courant alternatif, d’où la présence d’un transformateur et d’un accumulateur pour permettre à l’appareil de fonctionner même quand le scooter est immobile.

Une balise GPS est retrouvée sous la voiture d'un républicain irlandais. Il est situé à l'intérieur du pare-chocs arrière de la voiture et attaché au véhicule par des aimants. Peu après la découverte du dispositif, la voiture est saisie par le Service de police d'Irlande du Nord (Police Service of Northern Ireland, PSNI), puis restituée à son propriétaire au bout de quelques heures.

Quatre micros et une caméra sont retrouvés dans une maison. Un micro est placé à l’arrière du frigo, un dans la chambre à coucher, un sur une poutre près du lustre, un à l’entrée de la maison. Une gracieuse petite caméra filme l’escalier de l’entrée. Tous sont reliés par un transformateur au réseau électrique de la maison.

Une caméra est découverte cachée dans un climatiseur à l'intérieur d'une école. La caméra servait à contrôler l'entrée de la maison de quelques camarades anarchistes faisant l'objet d'une enquête, et avait été placée là par des agents en civil quelques semaines avant la perquisition de la maison des camarades.

Une balise GPS est retrouvée sous une voiture. Elle est située dans le pare-chocs de la voiture. Le dispositif comprend une antenne GPS.

Plusieurs caméras sont retrouvées dans le grenier d'une école publique située en face d'un squat récemment expulsé, filmant le squat à travers les lucarnes.

Une caméra est retrouvée chez deux anarchistes. Le dispositif est placé dans la cuisine, derrière une petite grille de ventilation. Il est constitué d’une caméra, reliée à une batterie plutôt grande composée de 3 tubes de 4 batteries de 14,4 volts. La batterie se trouve derrière l’évier. Entre la batterie et le reste du dispositif, se trouve ce qui semble être un interrupteur, manipulable à distance. Le caméra est reliée à une petite boîte noire, servant d’encodeur. Cet encodeur, type « Micro View Lock » (Ovations Systems) est à son tour relié à ce qui pourrait être une antenne pour transmettre les images sur 1,4 Ghz. Il n’y a donc pas de carte SIM. La caméra est pointée vers la table de la cuisine. On ne sait si elle comporte aussi un micro. Le caméra est fixée avec des éléments magnétiques. Sur quasi tous les éléments, des autocollants « CS » sont apposés. « CS » correspond en effet au code du magasin du Service Logistique de la Police Fédérale.

Un dispositif de géolocalisation est retrouvé dans la voiture de membres d’un comité de soutien aux inculpés de Tarnac (inculpés pour un sabotage d’une caténaire de ligne TGV ayant eu lieu en 2008). Le dispositif est placé derrière les grilles de ventilation de la batterie de la voiture. Il est constitué d’un petit boîtier noir de 9 centimètres sur 5, relié par des fils au système électrique. A l’intérieur, deux circuits imprimés comprenant une antenne passive, un dispositif de géolocalisation de marque Navman et une carte SIM Orange pour transmettre les données.

Des micros et caméras sont retrouvés dans le local 400colpi. Un premier dispositif est placé dans un boîtier électrique, bizarrement trop chaud. Il est constitué, en plus d’un micro, d’une micro-caméra de surveillance. Un deuxième dispositif est placé dans une prise industrielle.

Un micro est retrouvé à la Panetteria Occupata à l’intérieur d’un compteur électrique fermé et scellé. Il s’agit d’un micro avec un émetteur à ondes courtes de 300 Mhz.

Des micros et une micro-caméra sont retrouvés dans plusieurs domiciles. Les dispositifs sont retrouvés dans un ampli, dans la hotte de la cuisine et dans un téléviseur cathodique. Les dispositifs sont des appareils avec micro et transmetteur de 300 Mhz ayant une portée de 200-300 mètres. Dans un cas, avec en plus une télécommande d’activation à distance (de plusieurs centaines de mètres) et dans un autre avec en plus une microcaméra reliée à un transmetteur à bande UHF de la même portée.

Un micro est retrouvé dans un centre de documentation anarchiste à l’intérieur d’une prise électrique. Il s’agit d’un émetteur-récepteur.

Une balise GPS est retrouvée sous le camion d’un membre de la revue Nunatak (revue italienne d’histoires, cultures et luttes des montagnes). Le dispositif est placé avec un aimant sous le derrière du véhicule. Il est constitué de cartes SIM Vodaphone liées à 4 piles « torches » branchées en série.

Une balise GPS et un micro sont retrouvés dans une voiture. Le dispositif est placé entre la carrosserie et le revêtement intérieur, et fixé à l’aide de deux aimants. Il est relié à l’alimentation électrique via les fils de la lumière de l’habitacle intérieur. Il est constitué d’un téléphone portable modifié, d’une antenne, d’un GPS et d’un micro.

Une balise GPS est retrouvée sous la voiture d'un membre de l'AFA (Animal Freedom Aotearoa). Il est attaché à la voiture par des aimants et utilise une connexion mobile pour signaler la position de la voiture. Selon les articles qui ont rapporté la découverte du dispositif, les informations recueillies par le dispositif étaient envoyées à Thompson and Clark, une agence d'investigation privée néo-zélandaise. La surveillance a probablement été effectuée pour le compte d'une entreprise ciblée par les militants.

Selon les articles qui ont rapporté la découverte du dispositif, le dispositif a été fourni à agence d'investigation privée néo-zélandaise Thompson and Clark par l'entreprise néo-zélandaise Argus Tracking. Comme le montrent les photos haute résolution du dispositif, celui-ci est de modèle GT-2000XT-D, et est très similaire au dispositif GT-2000, commercialisé par l'entreprise basée au Royaume-Uni Custodia Systems.

Un micro est retrouvé au centre de documentation Doppiofondo à l’intérieur d’une prise électrique.

Une balise GPS et des micros sont retrouvés dans une voiture. Le dispositif est placé dans un récipient en plastique attaché (mal) sous le toit. Il contient deux boîtes : toutes deux contiennent une "base" de téléphone portable avec carte SIM. De là sortent des fils, passant par un trou, qui vont jusque sous les sièges arrière. Là se trouvent deux micros passant par le canal des ceintures de sécurité : le premier à hauteur du conducteur, le second à hauteur des manettes supérieures pour régler le siège, à côté des sièges arrières. L’antenne se trouve derrière le siège arrière. Enfin, toujours au départ de ces deux boîtes, part un fil qui traverse les portières pour rejoindre la boîte des fusibles de la voiture.

Une balise GPS et un dispositif d'écoute sont retrouvés sous la voiture d'une personne liée à des républicains irlandais. Une partie des dispositifs est située sous le pare-chocs de la voiture. Le dispositif d'écoute est capable d'utiliser un microphone pour transmettre les conversations à l'intérieur du véhicule sur un réseau de téléphonie mobile.

Un micro est retrouvé au domicile d’une compagnonne du cercle L’urto de Viterbo. Le dispositif est situé dans une prise d’air (système de ventilation) de la maison. Il est composé de 12 piles cylindriques et d’un micro.

Une balise GPS est retrouvée sous la voiture de Marius Mason (qui s'appelait Marie Mason à l'époque), membre de l'ELF (Earth Liberation Front). Il est attaché à la voiture avec des aimants. Environ un mois plus tard, Marius Mason a été arrêté par des agents du FBI (Federal Bureau of Investigation) et ensuite condamné à 22 ans de prison pour des sabotages (plus d'informations disponibles sur supportmariusmason.org).

Un dispositif de surveillance par localisation est retrouvé sous la voiture d'un militant nationaliste de gauche.

Un dispositif d'écoute est retrouvé dans l'appartement d'un ancien prisonnier politique. Il est situé sous le canapé. Il est constitué de deux mètres de câbles avec un microphone au bout. Il a été installé depuis l'appartement du dessous, à travers un trou dans le sol.

Deux boîtiers récepteurs de micros sont retrouvés dans le couloir d’entrée de l’immeuble où se trouve le local Fuori Luogo. Les deux dispositifs sont cachés au-dessus d’un faux plafond dans le couloir d’entrée. Ils sont reliés directement à la ligne de téléphone au moyen de câbles téléphoniques. Ils sont composés d’un corps principal, avec un connecteur à télécommande externe, d’un récepteur digital indiquant la puissance du signal reçu et d’antennes. La présence des ces deux récepteurs laisse imaginer la présence de deux micros émetteurs dans le local.

Des micros sont retrouvés dans une voiture. Le dispositif est placé dans le plafonnier de la voiture. Il est relié à l’alimentation de la lumière de l’habitacle. Il est constitué d’un téléphone portable modifié, d’une antenne et de deux micros.

Une balise GPS est retrouvée dans une voiture. Elle est fixée à l'aide d'aimants puissants dans le passage de roue avant, du côté du passager. Elle contient un jeu de batteries de haute capacité, une antenne de réception GPS, un module de traitement des données et un module de transmission radio mobile avec une antenne d'émission. Le tout est enveloppé de ruban adhésif noir. L'appareil a été placé par le BKA (Bundeskriminalamt, Office fédéral de police criminelle).

Une balise GPS est retrouvée sous la voiture d'un activiste anti-fasciste. Le dispositif est attachée avec des aimants sous le pare-chocs arrière. Il est équippé d'une batterie. Quand il a été découvert, il émettait une lumière verte clignotante rapide.

Un dispositif d'écoute est retrouvé dans la maison d'un républicain irlandais. Il est situé dans une cavité du plafond de la cuisine. L'appareil comprend deux antennes, des piles et un microphone.

Un dispositif de surveillance est retrouvé dans le toit d'une voiture. Il est équippé d'un microphone. Il semble que le dispositif causait des interférences qui s'entendaient sur la radio de la voiture.

Une balise GPS est retrouvée sous la voiture d'une activiste des droits des animaux et de l'environnement. Elle est située sous le pare-chocs arrière de la voiture. Le dispositif comprend un lot de batteries, une antenne GPS, un module d'émission-réception et de puissants aimants. Il a été installé par le FBI (Federal Bureau of Investigation).

Un dispositif de surveillance est retrouvé dans le véhicule d'une personne visée par une enquête dans le cadre de l'opération "Cervantes", opération répressive contre des anarchistes en Italie. Il est situé dans le toit de la voiture. Il est équippé d'un (ou deux) microphones. Il fonctionne grâce à l'énergie solaire. Il semble que le dispositif causait des interférences qui s'entendaient sur la radio de la voiture.

Un dispositif d'écoute est retrouvé dans des bureaux utilisés par des républicains irlandais. Le dispositif, déguisé en solive de plancher, est caché sous le plancher d'un bureau du premier étage, avec des microphones pointant vers le bureau et vers une salle de conférence en dessous. Il comprend un gros lot de batteries.

Des balises GPS sont découvertes sous trois voitures appartenant à des militants des droits des animaux liés à l'ALF (Animal Liberation Front). Ils sont fixés par des aimants puissants derrière les pare-chocs arrière, du côté du conducteur. Chaque dispositif contient un lot de batteries composé de quatre piles D au lithium, une antenne GPS, une antenne cellulaire et un boîtier central avec d'autres composants. Le boîtier central contient un récepteur GPS, une puce informatique et un modem cellulaire. Tous les composants sont reliés ensemble par des câbles. Selon les militants, les appareils ont probablement été placés par le FBI (Federal Bureau of Investigation).

Un dispositif d'écoute et de surveillance par localisation est retrouvé dans une voiture utilisée par des républicains irlandais. Le dispositif est intégré à la carrosserie de la voiture de manière à ce qu'il soit impossible pour toute personne effectuant des réparations sur le véhicule de le découvrir. Il est capable de localiser le véhicule, d'enregistrer et de transmettre des données audio, et peut être éteint et allumé à distance. Il comprend un microphone intégré au milieu du toit du véhicule, ainsi que des batteries rechargeables reliées à la voiture de manière à ne se recharger que lorsque celle-ci est en marche. Le câblage, qui relie chaque partie du dispositif, court le long de la carrosserie de la voiture.

Un dispositif de surveillance par localisation est retrouvé sous la voiture d'une personne sous enquête pour des cambriolages. Il est attaché avec deux aimants. C'est une petite boîte avec une antenne.